Lâchez-moi !! J'vous ai rien fais !! | Mayu arrive ~ [ Validée ]

Sous ses larges mais fins draps de soie, une marmotte s'agite, perturbée par une sensation étrange de froideur. Quel beau rêve elle venait de faire... Une belle et longue histoire d'amour, d'on elle était l'acteur principal. Oui, une histoire d'amour parfaite et remplie d'aventures. Si elle avait pu, elle aurait poursuivit ce rêve bien plus longtemps mais impossible pour cette marmotte d'ignorer le froid qui coulait le long de ses membres. Un froid léger et supportable mais désagréable. Elle devait se lever, c'était la règle, avant qu'ils n'arrivent.

Si elle ne se levait pas, elle finirait les cheveux mouillés d'un seau d'eau trop rapidement vider... Un matin comme les autres donc. Un matin qu'elle détestait tant, mais un matin qui l'intéressait cependant. Aujourd'hui, la marmotte changerait de monde, passant de son cocon protecteur au monde lumineux mais dangeureux de la popularité. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Rome ne s'est pas construit en un jour, son avenir ne le ferait pas non plus. En même temps, cette marmotte n'avait pas tout à fait tord dans sa pensée. Il faut de l'argent pour construire Rome, pareil pour son avenir. Et, l'argent, elle n'en manquait pas.

La marmotte, détentrice d'une belle et longue chevelure rose, sorti de son lit en s'étirant. Une servante toqua trois coups puis entra et s'approcha de la demoiselle qui l'attrapa par les cheveux jusqu'à ce qu'elle se retrouve à terre. Notre marmotte est bien une humaine, qui se nomme Mayu d'ailleurs. Oui, Mayu qui signifie cocon en japonais. Mais, dites-moi, pensez vous vraiment que cette demoiselle soit un cocon vu sont agissement. Non. Reprenons.

Elle força donc la servante à s'agenouiller devant elle et posa l'un de ses petits pieds nus sur sa tête en appuyant légèrement. La voix fine et aigue se fit entendre en un repproche. Mayu hurlait à sa servante que personne ne l'avait autorisée à entrer dans sa chambre et qu'elle n'avait donc pas le droit de l'approcher. Elle donna un violent coup de pied à la tête de la servante qui, impuissante, se laissa tomber au sol. Mayu hurla encore et un homme en costume noir ne tarda pas à arriver, attrapant la servante et la sortant de la pièce. Comme à son habitude, Mayu n'était pas de bonne humeur au réveil mais, elle, elle ne s'en rendait pas vraiment compte.

Elle sorti donc de son lit, poussant sa couverture au loin d'un geste rapide et net. Le sol de velours rouge s'accordait parfaitement au reste de sa chambre. Un grand lit à baldaquins couleur sang sombre trônait royalement plaçait contre un mur de la pièce. Deux grandes portes vitrées menées au balcon et c'est par ici qu'était venu la fraîcheur qui avait réveillé Mayu. Un bureau en bois magnifiquement sculpté plus loin et une porte donnant vers la garde-robe de la demoiselle. Porte qu'elle ne franchirait pas aujourd'hui. Toutes ses affaires attendaient déjà en bas du manoir dans la voiture. Elle devrait donc s'habiller des vêtements prévus pour la journée et placé, parfaitement pliés, sur une chaise près du bureau.

Elle sorti de sa chambre, toujours dans sa chemise de nuit et franchit un long couloir éclairé de petites lumières pour rejoindre la salle de bain, ses vêtements au bras. Lorsqu'elle arriva, elle alluma la lumière et fila à la douche. Une fois cela fait, elle sort de la douche, une serviette nouée au niveau de la poitrine et sèche rapidement ses cheveux. Par la suite, elle se vêti de sa tenue du jour. Un t-shirt blanc et une mini-jupe rose clair. Mais bien évidemment, cela aurait fait trop simple pour la noble. Elle rajouta un sweet blanc orné de motifs tête de lapin de la même couleur que sa jupe. Le sweet possédait une capuche aux longues oreilles de lapine. Mayu ne mit pourtant pas tout de suite sa capuche, elle sorti de la pièce et parcouru calmement l'étage qui la séparait de la cour du manoir. Une fois arriver dans le hall de son domicile, la demoiselle enfile ses ballerines blanches et sort du manoir tranquillement, ses domestiques lui ouvrant les portes.

La longue limousine blanche l'attendait encore. Elle n'eu rien a faire, on lui ouvrit la porte et elle se glissa à l'intérieur de façon très élégante. Une fois sa ceinture attachée et ses dernières affaires chargées, la limousine démarra et Mayu pensa fort à son nouveau monde, ne pouvant pas regarder le paysage à travers les vitres fumées. Son esprit vagabondait. Rafael... Ses parents lui avaient dit d'aller à Rafael car une place lui était gardé là-bas et que, grande passionnée des arts, elle n'aurait pas de mal à avoir de bons résultats qui la pousseraient au sommet.

Certes, Mayu dessinait et peigner magnifiquement bien, mais elle aurait préféré rester dans son école, avec ses amis. Car, même elle, elle avait des amis. Avec lesquels elle s'entendait superbement bien d'ailleurs. Elle avait entendu parler de Rafael comme d'une grande école pour riche où tout avait un prix. Mais, cela était t-il vrais ? Elle posa son coude à l'accoudoir et sa tête sur la paume de sa main pour patienter. Le temps commença à lui sembler longs mais bientôt la voiture s'arrêta, le temps s'écoula encore et son chauffeur vint lui ouvrir la porte.

Elle sortit ses jambes puis son corps et remarqua le monde qui avait était attirée par la limousine. Elle n'allait donc pas passer inaperçue. Vous direz, une limousine blanche ne passe pas inaperçue, mais pour Mayu, si. La limousine, paraissant extrêmement longue pour les prolétaires était la petite courte que possédait la demoiselle. Elle tremblait, n'osait pas avancer, avait peur qu'il ne lui arrive quelque chose sans ses gardes du corps... Pourtant, elle se mise à courir, tentant de semer les étudiants curieux. Une fois débarasséer, elle retourna au hall où l'on lui indiqua le bureau d'administration.

Elle prit sa clé de chambre sagement et retourna au hall. Dans le hall, un gigantesque escalier. Elle s'y posa, les jambes tendues au-dessus de quelques marches. Elle ne savait pas quoi faire... Ses affaires avaient été portées à sa chambre selon la femme qui lui avait donné sa clé mais elle hésitait à y aller. Avec qui allait t-elle se retrouver....? Elle n'en savait strictement rien et cela l'inquiétait. Elle resta donc là, assise sur une marche d'escalier, le visage regardant le plafond et sa clé dans la main.

» Mayu ~ Fondatrice à la rescousse ! ~ :3 [ 100 % ]
» Quelle est ma chambre? je souhaiterais jouer du piano... [ Validée ]
» Une arrivée plus une chambre égal... Allez, va réviser tes maths pour le savoir ! [ Validée ]
» Le directeur arrive ! Tenez vous prêts !
» Mais quelle est ma chambre ? Mochi Mochi ? Quand pourrais-je m'instaler et jouer tranquillement ? [ Validée ]